L'EMPLOI DANS LA COMPTABILITÉ ET LA GESTION



  • Présentation du secteur :
      La comptabilité et la gestion s'intéressent à tous les chiffres de l'entreprise :achats, ventes, charges financières, investissements… Leurs domaines d'intervention se sont élargis depuis quelques années, amenant, dès lors à la création de nouveaux métiers. La comptabilité et la gestion ont aujourd'hui pour rôle de refléter la santé d'une entreprise, d'expliciter son fonctionnement, d'en permettre le pilotage et de la guider vers un développement optimal.
Auparavant , ces métiers n'existaient que pour une question de légalité: on se conformait aux obligations légales en rendant accessible les chiffres de l'entreprise à l'Etat.
L'obligation légale existe toujours, mais la gestion et la comptabilité sont devenues de vrais outils nécessaires à la lisibilité, au fonctionnement de l'entreprise et donc à la mise en place d'un processus de croissance.



  • Santé su secteur : 
Les années 90 ont marqué un tournant, en effet, les métiers de la gestion et de la comptabilité ont été mal menés durant plusieurs mois. Il a fallu réellement ce laps de temps pour que les nouveaux métiers se développent et trouvent réellement leur place au sein des entreprises.

L'activité a aujourd'hui largement repris et les entreprises n'hésitent plus à recruter de jeunes diplômés.

Il est tout de même important de signaler que la reprise des recrutements concerne essentiellement les nouveaux métiers ; en effet, les métiers aux fonctions uniques et traditionnelles d'enregistrement comptable sont de moins en moins prisés.

  •  Les différents métiers :
La gestion et la comptabilité apparaissent pour beaucoup comme rebutantes, trop longtemps liées à des obligations et non à des moyens d'actions, celles-ci ont souffert de cette restriction. Cependant les métiers de la gestion et de la comptabilité se sont aujourd'hui développés, leurs rôles et leurs compétences sont devenus plus attractifs et plus variés. Ne se limitant plus à des enregistrements comptables, les professions de la comptabilité et de la gestion se sont complexifiés, faisant appel à du personnel de plus en plus qualifiés. La comptabilité et la gestion ont aujourd'hui réussi à s'imposer comme des outils indispensables à la croissance et au développement des entreprises, cette nouvelle image confère ainsi une toute autre importance aux divers métiers du secteur.

Les métiers de la comptabilité et de la gestion se sont démultipliés depuis quelques années. Les métiers traditionnels ont subsisté tout en élargissant leur champ d'action. En outre, les nouveaux métiers se sont développés rapidement en vue d'améliorer la rentabilité des entreprises.

* les métiers de comptabilité générale : la comptabilité générale doit rendre lisible les résultat de l'entreprise, elle sert d'instrument de mesure. Elle donne des indications sur la santé de l'entreprise à un instant donné. Sa tâche provient d'une obligation légale de l'administration fiscale, la comptabilité générale doit rendre compte de la situation financière de l'entreprise.


* les métiers de la gestion : ils sont aujourd'hui très largement à la mode et bénéficient d'un phénomène médiatique depuis déjà plusieurs années. Si tel est le cas, c'est que les entreprises ont trouvé avec ces métiers le moyen de se développer. La gestion sert en effet, à déterminer les coûts de chacun des services, de chacune des fonctions composant l'entreprise. Elle établit des actions susceptibles de rentabiliser au mieux les investissements. Le rôle de la gestion est de diffuser des informations, de les rendre compréhensibles, de les clarifier et par la même de permettre un pilotage efficace.

  • Les métiers de la comptabilité générale : 
       * Chef comptable : La mission : Le chef comptable doit animer l'équipe comptable. Il doit veiller au respect des orientations financières préalablement choisies. Il coordonne l'application des procédures, des démarches et des techniques auprès de son unité. Il assure l'interface avec les commissaires aux comptes. Il est en charge de la gestion de la trésorerie. Il s'assure d'être à la pointe de l'actualité en ce qui concerne l'informatisation du système comptable ; les nouveaux logiciels ne doivent avoir aucun secret pour lui. Il se doit de répondre aux obligations légales qui régissent le secteur comptable et financier.

Il manage et assure le bon fonctionnement de son unité.
Les compétences et les qualités requises : le chef comptable doit avant tout connaître les outils, les techniques comptables et les bases de la fiscalité. Il doit être rigoureux et méthodique. Son rôle transversal l'oblige à savoir coordonner les opérations comptables avec les différentes unités, à faire preuve de pédagogie : en effet, il transfère les connaissances et les informations. En outre, il motive, délègue les tâches, le sens du management lui est donc indispensable.
Le salaire et les débouchés : Le chef comptable peut envisager avec de l'expérience devenir chef de service comptable ou encore directeur comptable et financier. Les promotions seront attribuées en fonction des compétences et du niveau d'études, il ne faut pas oublier que la taille de l'entreprise conditionne également les débouchés. Le salaire est variable, il est en moyenne d'environ 1500 euros pour un début de carrière.
Le niveau de formation : MSTCF (maîtrise de sciences et techniques comptables et financières) ; MSG (maîtrise de science et de gestion) ; MASS (maths appliqué aux sciences sociales) ; IEP ; IUP banque et finance maîtrise de science politique, d'économie et de gestion ; de sciences juridiques et politiques…     

    * Comptable unique : 
La mission : il doit effectuer l'ensemble des opérations comptables de l'entreprise. A savoir :
- les livres : le livre journal, le livre inventaire.
- le compte d'exploitation.
- le bilan.
- la liasse fiscale et les Annexes.
En plus de faire la comptabilité client, la comptabilité des immobilisations, la gestion de la trésorerie, du suivi des comptes bancaires etc, celui-ci devra effectuer des tâches administratives telles que , la paie, la gestion des stocks….

Les qualités et les compétences requises : Une parfaite connaissance de l'entreprise est indispensable. La maîtrise des chiffres et des techniques alliée à une grande rigueur est également nécessaire. Le comptable possède une fonction transversale, il doit dès lors développer une aptitude à la communication. Il conseille, briefe les principaux acteurs de l'entreprise pour une meilleur gestion. Il doit être polyvalent puisque sa tâche est loin d'être parcellisée.

Le salaire et les débouchés : Le comptable unique ne peut envisager que peu de débouchés ; en effet, les perspectives d'évolution au sein d'une entreprise de petite taille est limitée. Changer d'entreprise sera alors la seule possibilité d'évoluer et d'accéder à des postes plus importants. Le salaire est en moyenne de 1150 euros en début de carrière.

Le niveau de formation : BTS comptabilité gestion ; DUT gestion des entreprises et des administrations sont les diplômes les plus demandés pour un emploi de comptable unique.


  *  Secrétaire comptable

La mission : Ses fonctions sont celles d'une secrétaire classique auxquelles s'ajoutent des missions de comptabilité. Elle doit donc établir les factures, tenir à jour les écritures comptables, suivre la gestion des comptes bancaires, assurer les paies, et jouer le rôle de principal intermédiaire entre l'administration fiscale et l'entreprise. Ses attributions restent néanmoins variables selon qu'elle se positionne comme secrétaire attachée au service comptable , ou secrétaire attachée à la direction.

Les qualités et les compétences requises : Des qualités de secrétaire polyvalente sont bien entendu nécessaires. Les missions comptables à réaliser vont nécessiter de savoir maîtriser les chiffres et les techniques. Une grande rigueur est également obligatoire afin d'établir les documents indispensables à l'administration fiscale.

Le salaire et les débouchés : Les perspectives de débouchés restent limitées et sont fonction de la taille de l'entreprise. Construire sa carrière passe peut-être par le changement d'entreprise. Le salaire est en moyenne de 1140 euros en début de carrière.

Le niveau de formation : BTS comptabilité gestion ; DUT gestion des entreprises et des administrations sont les diplômes les plus demandés pour un emploi de comptable unique.   


        * Comptable/Assistant comptable
La mission : les fonctions sont précises et spécialisées, il s'agit d'établir la comptabilité clients, la comptabilité fournisseurs, la comptabilité analytique, la comptabilité exportation. Les spécialités prises en charges sont fonction de la taille et de l'activité de l'entreprise. L'objectif reste toutefois le même : rendre compte de la bonne ou mauvaise santé de l'entreprise tant à l'administration fiscale qu'aux principaux acteurs et partenaires de celle-ci.

Les qualités et les compétences requises : la maîtrise des chiffres, des outils et des procédures alliée à une bonne connaissance de la structure sont indispensables. La capacité à communiquer est également largement recherchée ; en effet, le comptable doit être capable, de par sa fonction transversale, de conseiller, d'animer, d'enseigner… dans le but d'améliorer la gestion et par là même la rentabilité de l'entreprise.

Le salaire et les débouchés : l'évolution est assez importante, elle dépend toutefois du niveau d'études et de la taille de l'entreprise. Le comptable ou l'aide comptable peuvent, avec de l'expérience, accéder au poste de chef comptable, responsable de service comptable, voire directeur financier et comptable. Le salaire en moyenne est de 1220 euros par mois.

Le niveau de formation : BTS comptabilité gestion, DUT gestion des entreprises et des administrations, MSTCF (maîtrise des sciences et techniques comptables et financières, MST économie de l'entreprise, MST audit et gestion opérationnels de l'entreprise, MIAGE (maîtrise de méthodes informatiques appliquées à la gestion, MASS (maîtrise de mathématiques appliquées aux sciences sociales), maîtrises de sciences juridiques, maîtrise de sciences politiques, maîtrise d'économie et de gestion, IUP banque finance et assurance, DESS techniques comptables, les écoles de commerce option comptabilité finances, les IEP( institut d'études politiques) option économie et finances, et les diplômes spécialisés : le diplôme préparatoire aux études comptables et financières (DPECF) ; le diplôme d'études comptables et financières (DECF) ; le diplôme d'études supérieures comptables et financières (DESCF).

       *   Directeur financier
La mission : les directeurs financiers ne sont en général présents que dans les grandes structures. Le domaine financier fait partie du pôle décisionnel de l'entreprise. Le directeur financier possède un rôle clé. Il doit établir la stratégie financière de l'entreprise, le choix du développement, les moyens et les outils nécessaires amenant à une rentabilité et une expansion optimale. Sa principale mission est donc d'optimiser la gestion financière de l'entreprise.
La totalité des documents comptables sont à sa disposition. Ces données lui permettent d'avoir une vision d'ensemble indispensables au développement d'un plan financier dont il est le seul responsable. Il se doit de suivre constamment les équilibres financiers de l'entreprise.

Les qualités et les compétences requises : sa fonction fait de lui un interlocuteur de tout premier plan auprès des différents chefs de services de l'entreprise mais également des banques, des partenaires , des actionnaires…, son sens de la communication et de la pédagogie doivent donc être largement développés. Ces nombreux contacts l'obligent à faire preuve d'une importante aptitude à la négociation pour arriver à ses fins. Le sens de la rigueur et de la méfiance sont indispensables. Le directeur financier doit pouvoir agir vite sans pour autant oublier de calculer les risques potentiels. Son " flair " doit pouvoir le guider au mieux. La maîtrise de la comptabilité dans son ensemble est obligatoire. La connaissance de l'anglais est impérative.

Le salaire et les débouchés : l'évolution de carrière est très importante. Un directeur financier peut rapidement accéder à la direction générale. Les postes de directeurs financiers sont très prisés et les salaires sont en conséquences, ceux-ci peuvent varier de 3200 euros à 15250 euros par mois.

Le niveau de formation : les grandes écoles de commerce de type HEC, les magistères d'économie, de banques et finances, d'économie et de finances internationales, de finances d'entreprises et de gestion bancaires, IUP de banque finance assurance, DESS de banque et finance, IEP option économie et finances, le diplôme d'expert comptable…

       Cadre financier
 La mission : le cadre financier assiste le directeur financier dans ses tâches. Son champ d'action est large , il touche à de nombreux domaines : l'optimisation de la gestion des flux financiers, les crédits clientèles, l'assurance… Chacun de ces domaines doit être représenté par des données chiffrées. Une fois organisées et structurées, l'assistant peut alors en retirer des informations capitales concernant la politique financière de l'entreprise adoptée. Lorsque l'exploration et le diagnostic ont été fait, il informera la direction et la conseillera en matière de d'ajustements ou de modifications à envisager. Il possède un rôle de conseil important.

Les qualités et les compétences requises : la synthèse et l'analyse sont les maîtres mots qui permettront au cadre financier de mener à bien sa mission. Son aptitude à communiquer sera également nécessaire dans ses démarches. La rigueur, la méfiance et le " flair " le guideront dans sa tâche.

Le salaire et les débouchés : l'évolution de carrière est très importante. Un cadre financier peut rapidement accéder au poste de directeur financier voire à la direction générale. La haute technicité demandée est à la hauteur des salaires proposés. Le salaire moyen est d'environ 2590 euros par mois.

Le niveau de formation : les grandes écoles de commerce de type HEC, les magistères d'économie, de banques et finances, d'économie et de finances internationales, de finances d'entreprises et de gestion bancaires, IUP de banque finance assurance, DESS de banque et finance, IEP option économie et finances, le diplôme d'expert comptable…

        *  Trésorier
La mission : le trésorier se doit de gérer au mieux la trésorerie. Il doit veiller à ce que l'entreprise soit toujours solvable, choisir les crédits les moins onéreux, trouver les placements les plus avantageux. Il est le garant de l'équilibre entre la rentabilité et la sécurité financières de l'entreprise. L'argent brassé par le trésorier doit être placé avec précautions et surtout avec logique ; en effet, il s'agit de l'argent de fournisseurs, de partenaires, de clients… il est donc indispensable de développer une stratégie de gestion optimale pour s'écarter des dangers financiers qui menacent toute entreprise. Un erreur du trésorier peut engendrer de profondes conséquences néfastes pour l'entreprise dans son ensemble. Les trésoriers placent l'argent, empruntent quand c'est avantageux… mais jamais ils ne spéculent.
Les tâches vont varier en fonction de la taille de l'entreprise : dans une petite entreprise celui-ci cumulera les fonctions, il sera à la fois comptable et directeur financier. Dans les entreprises plus conséquentes, le trésorier travaillera sous la coupe du directeur financier et l'assistera dans ses démarches. Sa mission est toutefois différente de celle de cadre financier, il travaille en salle de marché en général.

Les qualités et les compétences requises :.une aptitude à communiquer est indispensable. La rigueur, la méfiance et le " flair " le guideront dans sa tâche. La vivacité d'esprit, la rapidité de réflexion sont également indissociables de sa mission. La connaissance technique alliée à la connaissance de l'anglais sont obligatoires.

Le salaire et les débouchés : l'évolution de carrière est très importante. Un trésorier peut rapidement accéder au poste de directeur financier voire à la direction générale. La haute technicité demandée est à la hauteur des salaires proposés. Le salaire est compris entre 2500 euros et 8390 euros par mois suivant l'importance de l'entreprise.

Le niveau de formation : MSTCF (maîtrise des sciences et techniques comptables et financières), MST économie de l'entreprise, MST audit et gestion opérationnels de l'entreprise, MIAGE (maîtrise de méthodes informatiques appliquées à la gestion, MASS (maîtrise de mathématiques appliquées aux sciences sociales), maîtrises de sciences juridiques, maîtrise de sciences politiques, maîtrise d'économie et de gestion, IUP banque finance et assurance, DESS techniques comptables, les écoles de commerce option comptabilité finances, les IEP( institut d'études politiques) option économie et finances ; les diplômes spécialisés : le diplôme préparatoire aux études comptables et financières (DPECF) ; le diplôme d'études comptables et financières (DECF) ; le diplôme d'études supérieures comptables et financières (DESCF), magistères d'économie, d'économie et de finances internationales, d'économie industrielle, de sciences de gestion, de gestion des entreprises…mastères trésorerie et finance…CNAM ( conservatoire national des arts et métiers)…

  • La comptabilité en libéral

           
*  Expert comptable

La mission : la mission de l'expert comptable est d'établir les comptes annuels de sa clientèle. Il rédige les bilans et les comptes de résultats. Une fois fait, il informe des démarches et procédures à effectuer afin d'éviter les erreurs en matière de comptabilité. Il se penche alors sur la situation comptable périodique et sur des estimations avec la comptabilité prévisionnelle. Il développe aussi une analyse de gestion qui guidera le chef d'entreprise dans la gestion de son entreprise. Il travaille, en général, à partir des documents préalablement établis par le comptable. Le Grand Livre, la balance, les journaux… ils sont les outils indispensables à la mission de l'expert comptable. Il joue un rôle de conseiller et d'aide auprès des chefs d'entreprise.

Les compétences et les qualités requises : l'expert comptable doit avoir l'âme pédagogue et le sens du contact; en effet, il est là pour conseiller et assister, informer et renseigner. Pour ce faire, il est évident que ses connaissances techniques doivent être irréprochables et qu'il doit faire preuve d'esprit de synthèse. Il doit être logique et rigoureux dans ses démarches, en étant le plus concentré possible ; la comptabilité se doit d'être la plus fiable possible.

Le salaire et les débouchés : Au sein d'une entreprise, l'expert-comptable est un cadre supérieur et reçoit un salaire en conséquence (en moyenne :2000 euros par mois). En tant que libéral, il peut gagner plus (en moyenne : 2745 euros par mois) moyennant un nombre d'heures de travail plus important.
Les débouchés sont restreints : l'expert comptable peut espérer devenir commissaire aux comptes, ou alors celui-ci pourra se diriger vers l'enseignement en passant l'agrégation d'économie et gestion.

Le niveau de formation : Devenir expert comptable nécessite de suivre une formation spécifique. Tout d'abord il faut obtenir le DPECF (diplôme préparatoire aux études comptables et financières), puis le DECF (diplôme d'études comptables et financières) et ensuite le DESCF (diplôme d'études supérieures comptables et financières). Une fois ces diplômes acquis, un stage de trois ans devra être réalisé. C'est après cette expérience sur le terrain que le candidat pourra enfin passer le diplôme d'expert-comptable.
De nombreux cursus permettent d'accéder à cette formation à différents niveaux : MSTCF (maîtrise de sciences et techniques comptables et financières) ; IEP ; licence et maîtrise d'administration économique et sociale ou de sciences économiques ; écoles de commerce ; BTS comptabilité et gestion ; DUT gestion des entreprises et des administrations.

         *  Commissaire aux comptes :

La mission : le commissaire aux comptes développe son action dans les entreprises de plus de 50 salariés, les sociétés par actions ou les sociétés anonymes. Il certifie les comptes. Toute entreprise doit fournir une comptabilité juste. Les services fiscaux, mais également les associés, les actionnaires, les salariés, les banquiers… doivent pouvoir connaître l'état de santé de l'entreprise. Son rôle est donc de contrôler et d'affirmer la véracité des informations données par l'entreprise. Au cours du conseil d'administration, il délivrera ses résultats informant ainsi des erreurs, des éventuelles fraudes ou du caractère exact des comptes. Il relit les conclusion de l'expert comptable, les infirmant ou les confirmant. Il possède le droit de vérifier les comptes d'une entreprise à n'importe quel moment de l'année. Ainsi, il est dans la mesure de protéger les actionnaires, de garantir l'entière lisibilité des informations comptables aux principaux acteurs travaillant avec l'entreprise.

Les compétences et les qualités requises : le commissaire au comptes doit avoir l'âme pédagogue et le sens du contact; en effet, il est là pour conseiller, assister, informer. Pour ce faire, il est évident que ses connaissances techniques doivent être irréprochables et qu'il doit faire preuve d'esprit de synthèse. Il doit être logique et rigoureux dans ses démarches. Il doit faire preuve d'intégrité et de sincérité.

Le salaire et les débouchés : les débouchés sont restreints, le commissaire aux comptes pourra, s'il a l'âme pédagogue, se diriger vers l'enseignement en passant l'agrégation d'économie et gestion. Les salaires sont conséquents, en moyenne 3200 euros par mois.

Le niveau de formation : pour devenir commissaire aux comptes il est indispensable d'avoir obtenu le titre d'expert comptable au préalable. Pour devenir expert comptable, il est nécessaire de suivre une formation spécifique. Tout d'abord il faut obtenir le DPECF (diplôme préparatoire aux études comptables et financières), puis le DECF (diplôme d'études comptables et financières) et ensuite le DESCF (diplôme d'études supérieures comptables et financières). Une fois ces diplômes acquis, un stage de trois ans devra être réalisé. C'est après cette expérience sur le terrain que le candidat pourra enfin passer le diplôme d'expert-comptable.
De nombreux cursus permettent d'accéder à cette formation à différents niveaux : MSTCF (maîtrise de sciences et techniques comptables et financières) ; IEP ; licence et maîtrise d'administration économique et sociale ou de sciences économiques ; écoles de commerce ; BTS comptabilité et gestion ; DUT gestion des entreprises et des administrations.
Une fois le diplôme d'expert comptable en poche, il faut être assermenté par l'Etat pour obtenir le titre de commissaire aux comptes.
    *   Contrôleur de gestion

La mission : le contrôleur de gestion doit élaborer et définir les objectifs de l'entreprise au niveau opérationnel. Il va élaborer des prévisions budgétaires, le but étant d'assurer une cohérence entre les objectifs et les possibilités financières. Une fois fait celui-ci va procéder au contrôle de toute l'opération, en effectuant un suivi permanent des résultats. Il analyse alors les différences qui peuvent exister entre les prévisions et les résultats obtenus. Si des écarts apparaissent, il procédera à des ajustements afin que ceux-ci soient minimisés au maximum. Il développe des actions correctives capables de réduire ces écarts.

Les compétences et les qualités requises : le contrôleur de gestion doit maîtriser les chiffres, les outils de la gestion et doit savoir analyser et synthétiser des données. L'utilisation de l'informatique, de la comptabilité, de la finance…exige de lui une grande rigueur et beaucoup de méthode. Sa position au sein de l'entreprise l'amène à développer une aptitude à la communication. Il analyse, synthétise, conseille… ce qui fait de lui un acteur important dans le processus décisionnel. Il doit être capable de convaincre et par la même de faire accepter ses propositions, ses solutions…

Le salaire et les débouchés : le contrôleur de gestion a un statut de cadre au sein de l'entreprise. Les débouchés sont importants, tout en restant liés à la taille de l'entreprise et aux compétences personnelles. Un contrôleur de gestion peut espérer accéder avec de l'expérience à un poste de directeur financier, voire à la direction générale.
Les salaires sont compris entre : 2135 euros et 3815 euros par mois.

Le niveau de formation : les formations les plus prisées pour les recruteurs sont : les grandes écoles de commerce, les grandes écoles de gestion, les IEP option économique et financière, les maîtrises de sciences économiques, MSG, MSTCF, les DESS de contrôle de gestion, les DEA de contrôle de gestion, DECF, DESCF, mais aussi les DUT gestion des entreprises et des administrations, les BTS comptabilité et gestion diplômes qui amèneront dans un premier temps à accéder au poste d'assistant.

            *   Responsable reporting

la mission : le responsable reporting se doit d'être un véritable informateur interne. Il se charge en effet d'établir un ensemble de documents, traitant de l'état financier de l'entreprise, et de le transmettre à la direction générale. Les informations, une fois traitées doivent être lisibles, compréhensibles mais en aucune façon faussées. Elles seront le miroir de l'état de santé de l'entreprise et plus en détail, du bon fonctionnement de chaque unité. Le reporting permet de déceler les problèmes et d'adapter des solutions. Par ailleurs, le responsable reporting peut avoir un rôle d'informateur externe, en effet, il peut être à l'origine de la diffusion d'informations financières auprès d'un public extérieur.

Les compétences et les qualités requises : le responsable reporting doit maîtriser les chiffres, les outils de la gestion et doit savoir analyser et synthétiser des données. L'utilisation de l'informatique, de la comptabilité, de la finance…exige de lui une grande rigueur et beaucoup de méthode. Son rôle d'informateur l'amène à savoir résister aux multiples pressions. Il peut en effet dénoncer le manque de compétitivité d'une unité, dès lors il devra s'attendre à subir de fortes pressions de la part du personnel de cette unité.

Le salaire et les débouchés : le responsable reporting peut espérer accéder avec de l'expérience à un poste de contrôleur de gestion voire de directeur financier. Son évolution dépendra de la taille de l'entreprise et de ses compétences. Les salaires sont compris entre : 2100 euros et 3800 euros par mois.

Le niveau de formation : les formations les plus prisées pour les recruteurs sont : les grandes écoles de commerce, les grandes écoles de gestion, les IEP option économique et financière, les maîtrises de sciences économiques, MSG, MSTCF, les DESS de contrôle de gestion, les DEA de contrôle de gestion, DECF, DESCF, mais aussi les DUT gestion des entreprises et des administrations, les BTS comptabilité et gestion diplômes qui amèneront dans un premier temps à accéder au poste d'assistant.

           *  Cadre financier

La mission : le cadre financier assiste le directeur financier dans ses tâches. Son champ d'action est large , il touche à de nombreux domaines : l'optimisation de la gestion des flux financiers, les crédits clientèles, l'assurance… Chacun de ces domaines doit être représenté par des données chiffrées. Une fois organisées et structurées, l'assistant peut alors en retirer des informations capitales concernant la politique financière de l'entreprise adoptée. Lorsque l'exploration et le diagnostic ont été fait, il informera la direction et la conseillera en matière de d'ajustements ou de modifications à envisager. Il possède un rôle de conseil important.

Les qualités et les compétences requises : la synthèse et l'analyse sont les maîtres mots qui permettront au cadre financier de mener à bien sa mission. Son aptitude à communiquer sera également nécessaire dans ses démarches. La rigueur, la méfiance et le " flair " le guideront dans sa tâche.

Le salaire et les débouchés : l'évolution de carrière est très importante. Un cadre financier peut rapidement accéder au poste de directeur financier voire à la direction générale. La haute technicité demandée est à la hauteur des salaires proposés. Le salaire moyen est d'environ 2590 euros par mois.

Le niveau de formation : les grandes écoles de commerce de type HEC, les magistères d'économie, de banques et finances, d'économie et de finances internationales, de finances d'entreprises et de gestion bancaires, IUP de banque finance assurance, DESS de banque et finance, IEP option économie et finances, le diplôme d'expert comptable…

             *   Auditeur interne

la mission : l'auditeur interne a pour tâche première de rendre compte de l'efficacité des services de l'entreprise. Il doit évaluer les méthodes utilisées par les différentes unités et apprécier leur compétitivité, juger des résultats obtenus par rapport aux objectifs attendus, vérifier et contrôler le respect des procédures. Pour parvenir à sa mission, l'auditeur interne analyse les dossiers, procède à des entretiens.

Les compétences et les qualités requises : l'auditeur interne doit avoir pour qualité première le sens de l'écoute. Lors des entretiens il devra en effet chercher à percevoir les éventuels problèmes , les discordances…à travers les paroles des employés. La discrétion est également indispensable dans ce métier. La capacité d'analyse et de synthèse sont là aussi obligatoires. Le flair et la connaissance technique l'aideront à dégager des solutions. En enfin la facilité à communiquer, à exposer et à défendre son point de vue lui permettra de mettre en avant ses solutions et de les voir peut-être être adoptées.

Le salaire et les débouchés : l'auditeur interne peut espérer accéder avec de l'expérience à un poste de directeur financier ou de contrôleur de gestion. La taille de l'entreprise et les compétences personnelles conditionneront cette promotion. Les salaires sont compris entre : 2100 euros et 3500 euros par mois selon l'importance du service au sein de l'entreprise.

Le niveau de formation : les grandes écoles de commerce de type HEC, les magistères d'économie, de banques et finances, d'économie et de finances internationales, de finances d'entreprises et de gestion bancaires, IUP de banque finance assurance, DESS de banque et finance, IEP option économie et finances…