Comptabilité Générale


  
      La comptabilité générale est un système d'organisation de l'information financière permettant de saisir, classer , enregistrer des données de bases chiffrées et de fournir , après traitement approprié , un ensemble d'information destinées aux différents utilisateurs.

         La comptabilité peut être définie aussi à travers ses multiples rôle. Elle es en effet :

  • Un moyen de preuve entre commerçant en justice
  • Un moyen d'information des associés , des épargnants, des salariés et tiers
  • Un moyen de déterminer l'assiette de plusieurs impôts
  • Un élément de base pour l'agrégation de données macro-économiques
  • Un instrument de gestion

         Il s"agit d'un outil indispensable à tous les agents économiques : chefs d'entreprises , pouvoirs publics , partenaires de l'entreprise, créanciers de l'entreprises ......
 Elle est tenue au Maroc d’après les dispositions du Code Général de Normalisation Comptables CGNC appliqué par toutes les entreprises depuis le premier janvier 1994.

Les Principes Comptables

 
  


Les principes comptables : il faut préciser enfin , que la tenue de la comptabilité générale doit se faire dans le respect des principes suivants:

  • Principe de continuité d'exploitation : l'entreprise est présumée d'établir ses états de synthèse dans la perspective d'une poursuite normale de ses activités.
  • Principe de permanence des méthodes : l'entreprise est censée d'établir ses états de synthèse en appliquant les mêmes méthodes et les mêmes règles de présentation d'un exercice à l'autres.
  • Principe du coût historique : les éléments d'actif du bilan doivent être gardés à leur valeur d'entrée , laquelle valeur doit rester intangible quelle que soit la valeur actuelle de l'élément considéré.
  • Principe de spécialisation des exercices : selon les charges et les produits doivent être rattachés à l'exercice qui lui concerne effectivement et à celui là seulement
  • Principe de prudence : en vertu de ce principe,
              * Les produits ne sont pris en compte que s'ils sont définitivement acquis à l'entreprise
              * Les charges sont comptabilisées dès lors qu'elles sont probables.
  • Principe de clarté : les opérations et les informations doivent être inscrites dans les comptes sans compensation entre elles.
  • Principe d'importance significative : est significative , toute information susceptible d'influencer l'opinion que les lecteurs des états de synthèse peuvent avoir sur le patrimoine , la situation financière et les résultats de l'entreprise

Les fonds propres et le financement des entreprises


De par l'évolution des différents types de sociétés, l'exigence en fonds propres des entreprises s'est relativement assouplie. Souvent un frein à la création d'entreprise, la récente recrudescence des créations illustre cet assouplissement. Cependant, cela ne doit pas être synonyme de négligence. En effet, les fonds propres constituent une source de financement de premier ordre et sont souvent déterminants pour évaluer la solvabilité d'une entreprise et sa capacité à faire face à ses dettes courts termes. Intéressons-nous à l'utilité des fonds propres pour l'entreprise et la source d'informations qu'ils constituent pour les parties prenantes.
Les fonds propres : Une ressource de financement
Les fonds propres d'une entreprise sont constitués des sommes versées par les actionnaires lors de sa constitution et des réserves correspondant aux résultats accumulés non distribués en dividendes.
Le montant du capital social est alors plus utile qu'il n'y parait. Source initiale de financement et premier composant desfonds propres à la constitution de la société, il doit être nécessairement à la hauteur des exigences à court terme de votre secteur d'activité.
Les réserves concourent, dans un second temps, à l'autofinancement de l'entreprise. Si ces résultats ne vont pas dans la poche de l'actionnaire alors il reste dans la société et permettront à terme de faire face aux exigences immédiates et au financement de son développement.
 Les fonds propres sont donc prépondérants dans le développement de l'entreprise. C'est un cycle perpétuel où les fonds propres constituent le point de départ. L'entreprise, en fonction de ses ressources, investit et fait face à ses charges d'exploitation. Ils sont ainsi indéniablement des pré-requis à l'évolution de la situation de l'entreprise.
Les fonds propres : l'information financière
 Pour les parties prenantes extérieures la mesure des fonds propres constitue une information financière primordiale. En effet, elle donne une indication quant à la solvabilité et la capacité à honorer les exigences qui s'imposent à l'entreprise. De ce fait, une entreprise ayant de solides fonds propres est une entreprise qui à priori, dégage des bénéfices et possède une crédibilité vis-à-vis des tiers. A contrario, une société possédant des fonds propres faible suscite un doute dans sa capacité à honorer ses engagements.
 Le ratio d'endettement est un indicateur clé de la solvabilité d'une entreprise. Il permet de mesurer la part des fonds propres sur les ressources globales (Fonds propres + endettement). Ainsi, un faible ratio d'endettement relate une exposition aux risques extérieurs. Il convient donc de se poser la question, à ce moment précis, d'un éventuel renforcement des fonds propres.
 L'augmentation de capital est un levier intéressant pour la revitalisation des fonds propres d'une entreprise en permettant le renforcement de sa solidité financière face aux risques et aux besoins immédiats de l'exploitation. Cette décision de gestion est incitée fiscalement. En effet, la prise de participation au capital des entreprises permet une réduction d'impôt à hauteur de 25% du montant de l'apport.

Seuil de Rentabilité


Le seuil de rentabilité correspond au niveau de chiffre d’affaires à réaliser pour que le projet soit rentable. Le seuil de rentabilité peut être alors calculé pour une vision entreprise, pour une vision projet ou même produit. Mais le raisonnement reste le même et la méthode de calcul du seuil de rentabilité également.
Le seuil de rentabilité : les composants 
Le seuil de rentabilité est déterminé via les éléments suivants :
  • le chiffre d’affaires (réel ou potentiel)
  • les charges variables : charges qui varient en fonction du niveau d’activité (produits ou services)
  • les charges fixes : charges incompressibles qu’il faut payer quelque soit le niveau d’activité
Seuil de rentabilité : la marge sur cout variable
Le calcul du seuil de rentabilité passe par la détermination de la marge sur cout variable. Elle représente la différence entre le chiffre d’affaires et la somme des charges variables (où les charges variables correspondent à un pourcentage de chiffre d’affaires).
Systématiquement positive (car sinon cela voudra dire que vous vendez a perte), cette marge doit financer au moins les charges fixes. 

Seuil de rentabilité : le résultat

Le seuil de rentabilité c’est le niveau de chiffre d’affaires à réaliser pour rentabiliser la structure. Le but étant de réaliser un chiffre d’affaires supérieur au seuil de rentabilité pour financer la croissance et le salaire du dirigeant…
Pour déterminer le seuil de rentabilité, il convient donc de calculer un taux de marge sur CA et le montant des charges fixes. Partons du principe que X est le niveau de chiffre d’affaires pour lequel la rentabilité est à 0, le seuil de rentabilité répond à l’opération suivante :
X – Charges variables - Charges fixes = 0

Le seuil de rentabilité : Exemple

Une entreprise Y, a des charges variables correspondant à 50% du chiffre d’affaires et des charges fixes pour 100.000dh, quel est son seuil de rentabilité ?
X – Charges variables – Charges fixes = 0  <=>  X – 0.5X -100.000 = 0
     <=>  X = 100000/0.5 
     <=>  X = 200.000
Le seuil de rentabilité : les enseignements
Le seuil de rentabilité est fonction donc de trois paramètres : le chiffre d’affaires (le prix des produits ou services), les charges variables et les charges fixes.

Seuil de rentabilité : je suis au dessus 

Votre chiffre d’affaires est au dessus de votre seuil de rentabilité, votre problématique alors est d’optimiser la marge que vous dégagez afin de financer votre développement et veiller à ce qu’elle ne se dégrade pas. 

Seuil de rentabilité : je suis en dessous 

Votre chiffre d’affaires est en dessous de votre seuil de rentabilité,  la situation peu très vite devenir problématique. Vos leviers : augmenter les prix de vente (dans la ligne stratégique et de la concurrence),  diminuer vos charges variables (négociation avec vos fournisseurs). Jouer sur vos charges fixes pour abaisser votre seuil de rentabilité est souvent marginal du fait de la faible flexibilité des prestataires concernés.

La Balance Comptable


La balance comptable est un document comptable et financier indispensable à toute entreprise. Elle lui permettra en effet de pouvoir contrôler ses comptes et établir toute sa comptabilité, du compte de résultat au bilan.
Balance comptable : définition
La balance comptable est un état financier permettant de contrôler la comptabilité de l’entreprise. Elle se compose des documents présents dans le grand livre et dans le journal de la société. Détaillée dans un tableau de 6 colonnes, la balance doit obligatoirement être équilibrée.

Les types de balances comptables

Il existe 3 types de balances comptables :
  • la balance après inventaire
  • la balance de clôture

Balance comptable et tiers 

On compte 3 balances comptables différentes :
  • la balance générale : contient l’intégralité des comptes
  • les balances auxiliaires ou balances de tiers : c’est le détail des comptes fournisseurs et clients.
Balance comptable : les composants
Tous les comptes sont présents dans la balance comptable. Il est donc important de savoir ce qui la compose et de la présenter comme il se doit. 

Balance comptable : le formalisme

Sur la balance comptable doivent donc obligatoirement apparaître :
  • le numéro et l’intitulé du compte
  • l'intitulé du compte
  • le total des débits ainsi que des crédits
  • le solde du compte
Balance comptable : les enjeux
Balance comptable et contrôle des comptes
La balance comptable est indispensable pour réaliser le bilan et le compte de résultat. En effet, elle représente un enjeu primordial pour la comptabilité de l’entreprise dans la mesure où elle peut être considérée comme une synthèse du bilan. Elle permettra également de contrôler les comptes et de vérifier leur cohérence. 

Balance comptable et contrôle de TVA

Enfin, la déclaration et le paiement de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) peuvent être vérifiés grâce à cette dernière. L’enregistrement et le règlement de la TVA seront en effet indiqués sur la balance comptable

Valeur Nette Comptable


La valeur nette comptable (VNC) correspond à la valeur brute d’un actif à la quelle on soustrait les éventuels amortissements et provisions (diminution de valeur). Pour la détermination de la valeur nette comptable (VNC), il convient de bien comprendre les concepts mentionnés ci-dessus.
Valeur nette comptable (VNC) : Valeur Brute
L’un des premiers déterminants de la valeur nette comptable (VNC) est la valeur brute. La valeur brute correspond à la valeur d’entrée du bien dans le patrimoine de la société. Souvent il s’agit de la valeur d’achat du bien ou sa valeur de réévaluation si celui-ci a été apporté.
La valeur brute est le point de départ du calcul de la valeur nette comptable (VNC). Ainsi le jour de l’achat du bien la valeur brute = valeur nette comptable (VNC).

Valeur nette comptable (VNC) : Amortissement et provisions
Les autres déterminants de la valeur nette comptable (VNC) sont les amortissements et les provisions directement associés à l’actif (ou bien) concerné.
L'amortissement est la constatation comptable de la dépréciation de la valeur de certains actifs. Cette diminution de valeur est conditionnée majoritairement par l’usage dans le temps de ces biens. L’amortissement pratiqué suit un plan d’amortissement défini au préalable.
La provision pour dépréciation est la constatation probable (non attendue) sur un bien ou un actif. Il est bien différent de l’amortissement qui est prévu est déterminé à l’avance.

Valeur nette comptable (VNC) : Valeur de marché ?
En prenant ces deux déterminants, on obtient la valeur nette comptable (VNC). A ne pas confondre avec la valeur de marché ! La comptabilité vous donne une valeur nette comptable (VNC), le marché en donne souvent une autre qui varie en fonction de la demande. Si vous vendez ce bien on fera la différence entre le prix de vente du bien et la valeur nette comptable (VNC). Cette différence constituera une plus ou moins value souvent imposable.

Types de chèques

Les chèques barrés d’avance

Les chèques barrés d’avance sont les plus connus du grand public puisque ce sont ceux dont on se sert habituellement. 
Ils sont gratuits et délivrés par une banque. Ils ne peuvent être encaissés que par quelqu’un qui a un compte bancaire. 
Ils ne sont ni payables à vue (c’est-à-dire qu’on ne peut pas se faire verser le montant du chèque directement en liquide au guichet d’une banque), ni endossables (c’est-à-dire qu’on ne peut pas le transmettre à un tiers), sauf au profit d’une banque en vue de leur encaissement sur un compte en banque.
Les chèques non barrés
Un chèque non barré est payable en espèces au guichet de n’importe quelle agence de la banque qui a délivré le chèque. 
Il est en outre endossable. L’endossement d’un chèque à l'ordre d'une autre personne vaut transmission à son bénéfice de la propriété du chèque ainsi endossé. Cela veut dire que son bénéficiaire peut l’endosser pour payer une autre personne. Celle-ci peut alors l’endosser à son tour pour régler quelqu’un d’autre. Et ainsi de suite…
Ce type de chèque est de plus en plus rare dans la pratique, notamment pour les transactions de particulier à particulier. Car, d’une part, il est très encadré, puisqu’il ne peut être émis qu’après avoir fait une demande préalable et qu’une déclaration doit être transmise au fisc sur simple demande de celui-ci, et d’autre part, au droit de timbre peuvent s’ajouter des frais bancaires à payer lors de l’émission du chèque. 
BON A SAVOIR : En pratique, endosser un chèque consiste à porter au dos du chèque la mention manuscrite " endossé à l'ordre de ", suivie du nom du nouveau bénéficiaire, de la date de l’endossement et de la signature de l’endosseur (ancien bénéficiaire). Par mesure de sécurité, il est préférable d’y inscrire également l’adresse de l’endossataire (nouveau bénéficiaire).
Les chèques de banque
Le chèque de banque est utilisé à la demande du vendeur pour des transactions entre particuliers portant sur un montant important. Il constitue une garantie de paiement. La banque délivre le chèque de banque à la demande du client dont elle débite le compte et bloque la provision pendant toute la durée de sa validité, soit 1 an et 8 jours.
Faites toutefois attention aux arnaques aux chèques de banque qui sont fréquentes. Ainsi, il est fortement recommandé de ne jamais accepter un chèque de banque en dehors des heures d’ouverture de l’agence bancaire qui l’a délivré afin de pouvoir la contacter et s’assurer que le chèque proposé en règlement est régulier.
Il est également conseillé de vérifier sur un annuaire connu le numéro de téléphone indiqué sur le chèque. Ainsi, vous éviterez le risque, en utilisant le numéro de téléphone qui est inscrit sur le chèque, de tomber sur un comparse qui pourrait vous certifier faussement que la provision est présente sur le compte. 
En cas de numéros différents, appelez celui de l’annuaire. Ainsi, vous aurez la certitude, en cas de réponse positive de votre interlocuteur, qu’il s’agit d’un vrai chèque de banque qui soit par ailleurs libellé réellement à votre ordre.
Le moyen le plus prudent reste encore celui de donner rendez-vous à l’acheteur dans son agence bancaire au moment de concrétiser la vente. 
Les chèques certifiés
Comme le chèque de banque, le chèque certifié présente une réelle garantie pour son bénéficiaire, mais pendant une durée beaucoup plus courte (8 jours seulement). 
Le compte du client est certes débité le jour où la banque appose sa certification sur le chèque, mais si celui-ci n’est présenté pas à l’encaissement dans ce délai de 8 jours, il devient un chèque barré ordinaire dont l’absence de provision ne peut plus engager la responsabilité de l’établissement certificateur.

Récupération des Créances

  Les factures impayées concernent la quasi-totalité des entreprises de nos jours. Déstabilisation de la trésorerie, temps dédié aux relances, les impayés empoisonnent la bonne marche d’une entreprise. Un chiffre est édifiant : un quart des faillites de personnes morales sont dues aux impayés et aux retards de paiement. Si l’entreprise n’est pas complètement démunie face à cela, il est bien souvent préférable de faire appel à des experts pour récupérer ses créances.
La lettre de relance
La lettre de relance constitue le premier acte afin de récupérer ses créances. Elle rappelle le client sur son obligation de payer, et lui remémore le montant. Un délai de huit ou quinze jours peut être accordé au débiteur. Courtoise mais directe, la lettre de relance peut être réitérée si le dirigeant estime qu’elle peut suffire à décanter la situation.
La mise en demeure
La mise en demeure monte d’un cran dans la procédure de recouvrement. Le dirigeant y précise que ses courriers précédents sont restés sans réponse, et il y indique son intention d’engager une action en justice si le règlement n’intervient pas dans les plus brefs délais. Pour être valablement utilisée dans un dossier judiciaire, la mise en demeure nécessite d’être envoyée en recommandé avec accusé de réception.

Gestion des Impayés

Les impayés et retards de paiement représentent un problème récurrent pour bon nombre d’entreprises et d’indépendants en France. Pour recouvrer les sommes en minimisant au maximum la perte de temps consacré à cette tâche, une stratégie efficace de gestion des impayés s’impose. Pour vous aider, voici en bref notre guide pour gérer ses impayés.
Première étape : la conciliation
Lorsque l’on se retrouve face à une situation d’impayé, il est toujours préférable de recourir à une conciliation avec le créancier. Un appel téléphonique ou un courrier électronique afin de lui rappeler la facture en attente peut permettre à l’entreprise de conserver une bonne relation avec le client tout en récupérant son du.
Deuxième étape : la relance
Lorsque la conciliation n’a rien donné, il est nécessaire de passer par une lettre de relance. Elle est l’occasion de proposer un nouveau délai de paiement au débiteur, et peut contenir, si le dirigeant le décide, le montant des indemnités de retard. Attention toutefois car l’application de ces indemnités risque de rendre le règlement plus difficile à obtenir. La lettre de relance peut être renouvelée si nécessaire.
Troisième étape : la mise en demeure
Si vous en arrivez à la mise en demeure, c’est que les relations avec le mauvais payeur se sont dégradées ou que celui-ci fait simplement la sourde oreille. La mise en demeure doit préciser que l’entreprise va recourir à la voie judiciaire si le règlement n’intervient pas au terme échu

L'EMPLOI DANS LA COMPTABILITÉ ET LA GESTION



  • Présentation du secteur :
      La comptabilité et la gestion s'intéressent à tous les chiffres de l'entreprise :achats, ventes, charges financières, investissements… Leurs domaines d'intervention se sont élargis depuis quelques années, amenant, dès lors à la création de nouveaux métiers. La comptabilité et la gestion ont aujourd'hui pour rôle de refléter la santé d'une entreprise, d'expliciter son fonctionnement, d'en permettre le pilotage et de la guider vers un développement optimal.
Auparavant , ces métiers n'existaient que pour une question de légalité: on se conformait aux obligations légales en rendant accessible les chiffres de l'entreprise à l'Etat.
L'obligation légale existe toujours, mais la gestion et la comptabilité sont devenues de vrais outils nécessaires à la lisibilité, au fonctionnement de l'entreprise et donc à la mise en place d'un processus de croissance.



  • Santé su secteur : 
Les années 90 ont marqué un tournant, en effet, les métiers de la gestion et de la comptabilité ont été mal menés durant plusieurs mois. Il a fallu réellement ce laps de temps pour que les nouveaux métiers se développent et trouvent réellement leur place au sein des entreprises.

L'activité a aujourd'hui largement repris et les entreprises n'hésitent plus à recruter de jeunes diplômés.

Il est tout de même important de signaler que la reprise des recrutements concerne essentiellement les nouveaux métiers ; en effet, les métiers aux fonctions uniques et traditionnelles d'enregistrement comptable sont de moins en moins prisés.

  •  Les différents métiers :
La gestion et la comptabilité apparaissent pour beaucoup comme rebutantes, trop longtemps liées à des obligations et non à des moyens d'actions, celles-ci ont souffert de cette restriction. Cependant les métiers de la gestion et de la comptabilité se sont aujourd'hui développés, leurs rôles et leurs compétences sont devenus plus attractifs et plus variés. Ne se limitant plus à des enregistrements comptables, les professions de la comptabilité et de la gestion se sont complexifiés, faisant appel à du personnel de plus en plus qualifiés. La comptabilité et la gestion ont aujourd'hui réussi à s'imposer comme des outils indispensables à la croissance et au développement des entreprises, cette nouvelle image confère ainsi une toute autre importance aux divers métiers du secteur.

Les métiers de la comptabilité et de la gestion se sont démultipliés depuis quelques années. Les métiers traditionnels ont subsisté tout en élargissant leur champ d'action. En outre, les nouveaux métiers se sont développés rapidement en vue d'améliorer la rentabilité des entreprises.

* les métiers de comptabilité générale : la comptabilité générale doit rendre lisible les résultat de l'entreprise, elle sert d'instrument de mesure. Elle donne des indications sur la santé de l'entreprise à un instant donné. Sa tâche provient d'une obligation légale de l'administration fiscale, la comptabilité générale doit rendre compte de la situation financière de l'entreprise.


* les métiers de la gestion : ils sont aujourd'hui très largement à la mode et bénéficient d'un phénomène médiatique depuis déjà plusieurs années. Si tel est le cas, c'est que les entreprises ont trouvé avec ces métiers le moyen de se développer. La gestion sert en effet, à déterminer les coûts de chacun des services, de chacune des fonctions composant l'entreprise. Elle établit des actions susceptibles de rentabiliser au mieux les investissements. Le rôle de la gestion est de diffuser des informations, de les rendre compréhensibles, de les clarifier et par la même de permettre un pilotage efficace.

  • Les métiers de la comptabilité générale : 
       * Chef comptable : La mission : Le chef comptable doit animer l'équipe comptable. Il doit veiller au respect des orientations financières préalablement choisies. Il coordonne l'application des procédures, des démarches et des techniques auprès de son unité. Il assure l'interface avec les commissaires aux comptes. Il est en charge de la gestion de la trésorerie. Il s'assure d'être à la pointe de l'actualité en ce qui concerne l'informatisation du système comptable ; les nouveaux logiciels ne doivent avoir aucun secret pour lui. Il se doit de répondre aux obligations légales qui régissent le secteur comptable et financier.

Il manage et assure le bon fonctionnement de son unité.
Les compétences et les qualités requises : le chef comptable doit avant tout connaître les outils, les techniques comptables et les bases de la fiscalité. Il doit être rigoureux et méthodique. Son rôle transversal l'oblige à savoir coordonner les opérations comptables avec les différentes unités, à faire preuve de pédagogie : en effet, il transfère les connaissances et les informations. En outre, il motive, délègue les tâches, le sens du management lui est donc indispensable.
Le salaire et les débouchés : Le chef comptable peut envisager avec de l'expérience devenir chef de service comptable ou encore directeur comptable et financier. Les promotions seront attribuées en fonction des compétences et du niveau d'études, il ne faut pas oublier que la taille de l'entreprise conditionne également les débouchés. Le salaire est variable, il est en moyenne d'environ 1500 euros pour un début de carrière.
Le niveau de formation : MSTCF (maîtrise de sciences et techniques comptables et financières) ; MSG (maîtrise de science et de gestion) ; MASS (maths appliqué aux sciences sociales) ; IEP ; IUP banque et finance maîtrise de science politique, d'économie et de gestion ; de sciences juridiques et politiques…     

    * Comptable unique : 
La mission : il doit effectuer l'ensemble des opérations comptables de l'entreprise. A savoir :
- les livres : le livre journal, le livre inventaire.
- le compte d'exploitation.
- le bilan.
- la liasse fiscale et les Annexes.
En plus de faire la comptabilité client, la comptabilité des immobilisations, la gestion de la trésorerie, du suivi des comptes bancaires etc, celui-ci devra effectuer des tâches administratives telles que , la paie, la gestion des stocks….

Les qualités et les compétences requises : Une parfaite connaissance de l'entreprise est indispensable. La maîtrise des chiffres et des techniques alliée à une grande rigueur est également nécessaire. Le comptable possède une fonction transversale, il doit dès lors développer une aptitude à la communication. Il conseille, briefe les principaux acteurs de l'entreprise pour une meilleur gestion. Il doit être polyvalent puisque sa tâche est loin d'être parcellisée.

Le salaire et les débouchés : Le comptable unique ne peut envisager que peu de débouchés ; en effet, les perspectives d'évolution au sein d'une entreprise de petite taille est limitée. Changer d'entreprise sera alors la seule possibilité d'évoluer et d'accéder à des postes plus importants. Le salaire est en moyenne de 1150 euros en début de carrière.

Le niveau de formation : BTS comptabilité gestion ; DUT gestion des entreprises et des administrations sont les diplômes les plus demandés pour un emploi de comptable unique.


  *  Secrétaire comptable

La mission : Ses fonctions sont celles d'une secrétaire classique auxquelles s'ajoutent des missions de comptabilité. Elle doit donc établir les factures, tenir à jour les écritures comptables, suivre la gestion des comptes bancaires, assurer les paies, et jouer le rôle de principal intermédiaire entre l'administration fiscale et l'entreprise. Ses attributions restent néanmoins variables selon qu'elle se positionne comme secrétaire attachée au service comptable , ou secrétaire attachée à la direction.

Les qualités et les compétences requises : Des qualités de secrétaire polyvalente sont bien entendu nécessaires. Les missions comptables à réaliser vont nécessiter de savoir maîtriser les chiffres et les techniques. Une grande rigueur est également obligatoire afin d'établir les documents indispensables à l'administration fiscale.

Le salaire et les débouchés : Les perspectives de débouchés restent limitées et sont fonction de la taille de l'entreprise. Construire sa carrière passe peut-être par le changement d'entreprise. Le salaire est en moyenne de 1140 euros en début de carrière.

Le niveau de formation : BTS comptabilité gestion ; DUT gestion des entreprises et des administrations sont les diplômes les plus demandés pour un emploi de comptable unique.   


        * Comptable/Assistant comptable
La mission : les fonctions sont précises et spécialisées, il s'agit d'établir la comptabilité clients, la comptabilité fournisseurs, la comptabilité analytique, la comptabilité exportation. Les spécialités prises en charges sont fonction de la taille et de l'activité de l'entreprise. L'objectif reste toutefois le même : rendre compte de la bonne ou mauvaise santé de l'entreprise tant à l'administration fiscale qu'aux principaux acteurs et partenaires de celle-ci.

Les qualités et les compétences requises : la maîtrise des chiffres, des outils et des procédures alliée à une bonne connaissance de la structure sont indispensables. La capacité à communiquer est également largement recherchée ; en effet, le comptable doit être capable, de par sa fonction transversale, de conseiller, d'animer, d'enseigner… dans le but d'améliorer la gestion et par là même la rentabilité de l'entreprise.

Le salaire et les débouchés : l'évolution est assez importante, elle dépend toutefois du niveau d'études et de la taille de l'entreprise. Le comptable ou l'aide comptable peuvent, avec de l'expérience, accéder au poste de chef comptable, responsable de service comptable, voire directeur financier et comptable. Le salaire en moyenne est de 1220 euros par mois.

Le niveau de formation : BTS comptabilité gestion, DUT gestion des entreprises et des administrations, MSTCF (maîtrise des sciences et techniques comptables et financières, MST économie de l'entreprise, MST audit et gestion opérationnels de l'entreprise, MIAGE (maîtrise de méthodes informatiques appliquées à la gestion, MASS (maîtrise de mathématiques appliquées aux sciences sociales), maîtrises de sciences juridiques, maîtrise de sciences politiques, maîtrise d'économie et de gestion, IUP banque finance et assurance, DESS techniques comptables, les écoles de commerce option comptabilité finances, les IEP( institut d'études politiques) option économie et finances, et les diplômes spécialisés : le diplôme préparatoire aux études comptables et financières (DPECF) ; le diplôme d'études comptables et financières (DECF) ; le diplôme d'études supérieures comptables et financières (DESCF).

       *   Directeur financier
La mission : les directeurs financiers ne sont en général présents que dans les grandes structures. Le domaine financier fait partie du pôle décisionnel de l'entreprise. Le directeur financier possède un rôle clé. Il doit établir la stratégie financière de l'entreprise, le choix du développement, les moyens et les outils nécessaires amenant à une rentabilité et une expansion optimale. Sa principale mission est donc d'optimiser la gestion financière de l'entreprise.
La totalité des documents comptables sont à sa disposition. Ces données lui permettent d'avoir une vision d'ensemble indispensables au développement d'un plan financier dont il est le seul responsable. Il se doit de suivre constamment les équilibres financiers de l'entreprise.

Les qualités et les compétences requises : sa fonction fait de lui un interlocuteur de tout premier plan auprès des différents chefs de services de l'entreprise mais également des banques, des partenaires , des actionnaires…, son sens de la communication et de la pédagogie doivent donc être largement développés. Ces nombreux contacts l'obligent à faire preuve d'une importante aptitude à la négociation pour arriver à ses fins. Le sens de la rigueur et de la méfiance sont indispensables. Le directeur financier doit pouvoir agir vite sans pour autant oublier de calculer les risques potentiels. Son " flair " doit pouvoir le guider au mieux. La maîtrise de la comptabilité dans son ensemble est obligatoire. La connaissance de l'anglais est impérative.

Le salaire et les débouchés : l'évolution de carrière est très importante. Un directeur financier peut rapidement accéder à la direction générale. Les postes de directeurs financiers sont très prisés et les salaires sont en conséquences, ceux-ci peuvent varier de 3200 euros à 15250 euros par mois.

Le niveau de formation : les grandes écoles de commerce de type HEC, les magistères d'économie, de banques et finances, d'économie et de finances internationales, de finances d'entreprises et de gestion bancaires, IUP de banque finance assurance, DESS de banque et finance, IEP option économie et finances, le diplôme d'expert comptable…

       Cadre financier
 La mission : le cadre financier assiste le directeur financier dans ses tâches. Son champ d'action est large , il touche à de nombreux domaines : l'optimisation de la gestion des flux financiers, les crédits clientèles, l'assurance… Chacun de ces domaines doit être représenté par des données chiffrées. Une fois organisées et structurées, l'assistant peut alors en retirer des informations capitales concernant la politique financière de l'entreprise adoptée. Lorsque l'exploration et le diagnostic ont été fait, il informera la direction et la conseillera en matière de d'ajustements ou de modifications à envisager. Il possède un rôle de conseil important.

Les qualités et les compétences requises : la synthèse et l'analyse sont les maîtres mots qui permettront au cadre financier de mener à bien sa mission. Son aptitude à communiquer sera également nécessaire dans ses démarches. La rigueur, la méfiance et le " flair " le guideront dans sa tâche.

Le salaire et les débouchés : l'évolution de carrière est très importante. Un cadre financier peut rapidement accéder au poste de directeur financier voire à la direction générale. La haute technicité demandée est à la hauteur des salaires proposés. Le salaire moyen est d'environ 2590 euros par mois.

Le niveau de formation : les grandes écoles de commerce de type HEC, les magistères d'économie, de banques et finances, d'économie et de finances internationales, de finances d'entreprises et de gestion bancaires, IUP de banque finance assurance, DESS de banque et finance, IEP option économie et finances, le diplôme d'expert comptable…

        *  Trésorier
La mission : le trésorier se doit de gérer au mieux la trésorerie. Il doit veiller à ce que l'entreprise soit toujours solvable, choisir les crédits les moins onéreux, trouver les placements les plus avantageux. Il est le garant de l'équilibre entre la rentabilité et la sécurité financières de l'entreprise. L'argent brassé par le trésorier doit être placé avec précautions et surtout avec logique ; en effet, il s'agit de l'argent de fournisseurs, de partenaires, de clients… il est donc indispensable de développer une stratégie de gestion optimale pour s'écarter des dangers financiers qui menacent toute entreprise. Un erreur du trésorier peut engendrer de profondes conséquences néfastes pour l'entreprise dans son ensemble. Les trésoriers placent l'argent, empruntent quand c'est avantageux… mais jamais ils ne spéculent.
Les tâches vont varier en fonction de la taille de l'entreprise : dans une petite entreprise celui-ci cumulera les fonctions, il sera à la fois comptable et directeur financier. Dans les entreprises plus conséquentes, le trésorier travaillera sous la coupe du directeur financier et l'assistera dans ses démarches. Sa mission est toutefois différente de celle de cadre financier, il travaille en salle de marché en général.

Les qualités et les compétences requises :.une aptitude à communiquer est indispensable. La rigueur, la méfiance et le " flair " le guideront dans sa tâche. La vivacité d'esprit, la rapidité de réflexion sont également indissociables de sa mission. La connaissance technique alliée à la connaissance de l'anglais sont obligatoires.

Le salaire et les débouchés : l'évolution de carrière est très importante. Un trésorier peut rapidement accéder au poste de directeur financier voire à la direction générale. La haute technicité demandée est à la hauteur des salaires proposés. Le salaire est compris entre 2500 euros et 8390 euros par mois suivant l'importance de l'entreprise.

Le niveau de formation : MSTCF (maîtrise des sciences et techniques comptables et financières), MST économie de l'entreprise, MST audit et gestion opérationnels de l'entreprise, MIAGE (maîtrise de méthodes informatiques appliquées à la gestion, MASS (maîtrise de mathématiques appliquées aux sciences sociales), maîtrises de sciences juridiques, maîtrise de sciences politiques, maîtrise d'économie et de gestion, IUP banque finance et assurance, DESS techniques comptables, les écoles de commerce option comptabilité finances, les IEP( institut d'études politiques) option économie et finances ; les diplômes spécialisés : le diplôme préparatoire aux études comptables et financières (DPECF) ; le diplôme d'études comptables et financières (DECF) ; le diplôme d'études supérieures comptables et financières (DESCF), magistères d'économie, d'économie et de finances internationales, d'économie industrielle, de sciences de gestion, de gestion des entreprises…mastères trésorerie et finance…CNAM ( conservatoire national des arts et métiers)…

  • La comptabilité en libéral

           
*  Expert comptable

La mission : la mission de l'expert comptable est d'établir les comptes annuels de sa clientèle. Il rédige les bilans et les comptes de résultats. Une fois fait, il informe des démarches et procédures à effectuer afin d'éviter les erreurs en matière de comptabilité. Il se penche alors sur la situation comptable périodique et sur des estimations avec la comptabilité prévisionnelle. Il développe aussi une analyse de gestion qui guidera le chef d'entreprise dans la gestion de son entreprise. Il travaille, en général, à partir des documents préalablement établis par le comptable. Le Grand Livre, la balance, les journaux… ils sont les outils indispensables à la mission de l'expert comptable. Il joue un rôle de conseiller et d'aide auprès des chefs d'entreprise.

Les compétences et les qualités requises : l'expert comptable doit avoir l'âme pédagogue et le sens du contact; en effet, il est là pour conseiller et assister, informer et renseigner. Pour ce faire, il est évident que ses connaissances techniques doivent être irréprochables et qu'il doit faire preuve d'esprit de synthèse. Il doit être logique et rigoureux dans ses démarches, en étant le plus concentré possible ; la comptabilité se doit d'être la plus fiable possible.

Le salaire et les débouchés : Au sein d'une entreprise, l'expert-comptable est un cadre supérieur et reçoit un salaire en conséquence (en moyenne :2000 euros par mois). En tant que libéral, il peut gagner plus (en moyenne : 2745 euros par mois) moyennant un nombre d'heures de travail plus important.
Les débouchés sont restreints : l'expert comptable peut espérer devenir commissaire aux comptes, ou alors celui-ci pourra se diriger vers l'enseignement en passant l'agrégation d'économie et gestion.

Le niveau de formation : Devenir expert comptable nécessite de suivre une formation spécifique. Tout d'abord il faut obtenir le DPECF (diplôme préparatoire aux études comptables et financières), puis le DECF (diplôme d'études comptables et financières) et ensuite le DESCF (diplôme d'études supérieures comptables et financières). Une fois ces diplômes acquis, un stage de trois ans devra être réalisé. C'est après cette expérience sur le terrain que le candidat pourra enfin passer le diplôme d'expert-comptable.
De nombreux cursus permettent d'accéder à cette formation à différents niveaux : MSTCF (maîtrise de sciences et techniques comptables et financières) ; IEP ; licence et maîtrise d'administration économique et sociale ou de sciences économiques ; écoles de commerce ; BTS comptabilité et gestion ; DUT gestion des entreprises et des administrations.

         *  Commissaire aux comptes :

La mission : le commissaire aux comptes développe son action dans les entreprises de plus de 50 salariés, les sociétés par actions ou les sociétés anonymes. Il certifie les comptes. Toute entreprise doit fournir une comptabilité juste. Les services fiscaux, mais également les associés, les actionnaires, les salariés, les banquiers… doivent pouvoir connaître l'état de santé de l'entreprise. Son rôle est donc de contrôler et d'affirmer la véracité des informations données par l'entreprise. Au cours du conseil d'administration, il délivrera ses résultats informant ainsi des erreurs, des éventuelles fraudes ou du caractère exact des comptes. Il relit les conclusion de l'expert comptable, les infirmant ou les confirmant. Il possède le droit de vérifier les comptes d'une entreprise à n'importe quel moment de l'année. Ainsi, il est dans la mesure de protéger les actionnaires, de garantir l'entière lisibilité des informations comptables aux principaux acteurs travaillant avec l'entreprise.

Les compétences et les qualités requises : le commissaire au comptes doit avoir l'âme pédagogue et le sens du contact; en effet, il est là pour conseiller, assister, informer. Pour ce faire, il est évident que ses connaissances techniques doivent être irréprochables et qu'il doit faire preuve d'esprit de synthèse. Il doit être logique et rigoureux dans ses démarches. Il doit faire preuve d'intégrité et de sincérité.

Le salaire et les débouchés : les débouchés sont restreints, le commissaire aux comptes pourra, s'il a l'âme pédagogue, se diriger vers l'enseignement en passant l'agrégation d'économie et gestion. Les salaires sont conséquents, en moyenne 3200 euros par mois.

Le niveau de formation : pour devenir commissaire aux comptes il est indispensable d'avoir obtenu le titre d'expert comptable au préalable. Pour devenir expert comptable, il est nécessaire de suivre une formation spécifique. Tout d'abord il faut obtenir le DPECF (diplôme préparatoire aux études comptables et financières), puis le DECF (diplôme d'études comptables et financières) et ensuite le DESCF (diplôme d'études supérieures comptables et financières). Une fois ces diplômes acquis, un stage de trois ans devra être réalisé. C'est après cette expérience sur le terrain que le candidat pourra enfin passer le diplôme d'expert-comptable.
De nombreux cursus permettent d'accéder à cette formation à différents niveaux : MSTCF (maîtrise de sciences et techniques comptables et financières) ; IEP ; licence et maîtrise d'administration économique et sociale ou de sciences économiques ; écoles de commerce ; BTS comptabilité et gestion ; DUT gestion des entreprises et des administrations.
Une fois le diplôme d'expert comptable en poche, il faut être assermenté par l'Etat pour obtenir le titre de commissaire aux comptes.
    *   Contrôleur de gestion

La mission : le contrôleur de gestion doit élaborer et définir les objectifs de l'entreprise au niveau opérationnel. Il va élaborer des prévisions budgétaires, le but étant d'assurer une cohérence entre les objectifs et les possibilités financières. Une fois fait celui-ci va procéder au contrôle de toute l'opération, en effectuant un suivi permanent des résultats. Il analyse alors les différences qui peuvent exister entre les prévisions et les résultats obtenus. Si des écarts apparaissent, il procédera à des ajustements afin que ceux-ci soient minimisés au maximum. Il développe des actions correctives capables de réduire ces écarts.

Les compétences et les qualités requises : le contrôleur de gestion doit maîtriser les chiffres, les outils de la gestion et doit savoir analyser et synthétiser des données. L'utilisation de l'informatique, de la comptabilité, de la finance…exige de lui une grande rigueur et beaucoup de méthode. Sa position au sein de l'entreprise l'amène à développer une aptitude à la communication. Il analyse, synthétise, conseille… ce qui fait de lui un acteur important dans le processus décisionnel. Il doit être capable de convaincre et par la même de faire accepter ses propositions, ses solutions…

Le salaire et les débouchés : le contrôleur de gestion a un statut de cadre au sein de l'entreprise. Les débouchés sont importants, tout en restant liés à la taille de l'entreprise et aux compétences personnelles. Un contrôleur de gestion peut espérer accéder avec de l'expérience à un poste de directeur financier, voire à la direction générale.
Les salaires sont compris entre : 2135 euros et 3815 euros par mois.

Le niveau de formation : les formations les plus prisées pour les recruteurs sont : les grandes écoles de commerce, les grandes écoles de gestion, les IEP option économique et financière, les maîtrises de sciences économiques, MSG, MSTCF, les DESS de contrôle de gestion, les DEA de contrôle de gestion, DECF, DESCF, mais aussi les DUT gestion des entreprises et des administrations, les BTS comptabilité et gestion diplômes qui amèneront dans un premier temps à accéder au poste d'assistant.

            *   Responsable reporting

la mission : le responsable reporting se doit d'être un véritable informateur interne. Il se charge en effet d'établir un ensemble de documents, traitant de l'état financier de l'entreprise, et de le transmettre à la direction générale. Les informations, une fois traitées doivent être lisibles, compréhensibles mais en aucune façon faussées. Elles seront le miroir de l'état de santé de l'entreprise et plus en détail, du bon fonctionnement de chaque unité. Le reporting permet de déceler les problèmes et d'adapter des solutions. Par ailleurs, le responsable reporting peut avoir un rôle d'informateur externe, en effet, il peut être à l'origine de la diffusion d'informations financières auprès d'un public extérieur.

Les compétences et les qualités requises : le responsable reporting doit maîtriser les chiffres, les outils de la gestion et doit savoir analyser et synthétiser des données. L'utilisation de l'informatique, de la comptabilité, de la finance…exige de lui une grande rigueur et beaucoup de méthode. Son rôle d'informateur l'amène à savoir résister aux multiples pressions. Il peut en effet dénoncer le manque de compétitivité d'une unité, dès lors il devra s'attendre à subir de fortes pressions de la part du personnel de cette unité.

Le salaire et les débouchés : le responsable reporting peut espérer accéder avec de l'expérience à un poste de contrôleur de gestion voire de directeur financier. Son évolution dépendra de la taille de l'entreprise et de ses compétences. Les salaires sont compris entre : 2100 euros et 3800 euros par mois.

Le niveau de formation : les formations les plus prisées pour les recruteurs sont : les grandes écoles de commerce, les grandes écoles de gestion, les IEP option économique et financière, les maîtrises de sciences économiques, MSG, MSTCF, les DESS de contrôle de gestion, les DEA de contrôle de gestion, DECF, DESCF, mais aussi les DUT gestion des entreprises et des administrations, les BTS comptabilité et gestion diplômes qui amèneront dans un premier temps à accéder au poste d'assistant.

           *  Cadre financier

La mission : le cadre financier assiste le directeur financier dans ses tâches. Son champ d'action est large , il touche à de nombreux domaines : l'optimisation de la gestion des flux financiers, les crédits clientèles, l'assurance… Chacun de ces domaines doit être représenté par des données chiffrées. Une fois organisées et structurées, l'assistant peut alors en retirer des informations capitales concernant la politique financière de l'entreprise adoptée. Lorsque l'exploration et le diagnostic ont été fait, il informera la direction et la conseillera en matière de d'ajustements ou de modifications à envisager. Il possède un rôle de conseil important.

Les qualités et les compétences requises : la synthèse et l'analyse sont les maîtres mots qui permettront au cadre financier de mener à bien sa mission. Son aptitude à communiquer sera également nécessaire dans ses démarches. La rigueur, la méfiance et le " flair " le guideront dans sa tâche.

Le salaire et les débouchés : l'évolution de carrière est très importante. Un cadre financier peut rapidement accéder au poste de directeur financier voire à la direction générale. La haute technicité demandée est à la hauteur des salaires proposés. Le salaire moyen est d'environ 2590 euros par mois.

Le niveau de formation : les grandes écoles de commerce de type HEC, les magistères d'économie, de banques et finances, d'économie et de finances internationales, de finances d'entreprises et de gestion bancaires, IUP de banque finance assurance, DESS de banque et finance, IEP option économie et finances, le diplôme d'expert comptable…

             *   Auditeur interne

la mission : l'auditeur interne a pour tâche première de rendre compte de l'efficacité des services de l'entreprise. Il doit évaluer les méthodes utilisées par les différentes unités et apprécier leur compétitivité, juger des résultats obtenus par rapport aux objectifs attendus, vérifier et contrôler le respect des procédures. Pour parvenir à sa mission, l'auditeur interne analyse les dossiers, procède à des entretiens.

Les compétences et les qualités requises : l'auditeur interne doit avoir pour qualité première le sens de l'écoute. Lors des entretiens il devra en effet chercher à percevoir les éventuels problèmes , les discordances…à travers les paroles des employés. La discrétion est également indispensable dans ce métier. La capacité d'analyse et de synthèse sont là aussi obligatoires. Le flair et la connaissance technique l'aideront à dégager des solutions. En enfin la facilité à communiquer, à exposer et à défendre son point de vue lui permettra de mettre en avant ses solutions et de les voir peut-être être adoptées.

Le salaire et les débouchés : l'auditeur interne peut espérer accéder avec de l'expérience à un poste de directeur financier ou de contrôleur de gestion. La taille de l'entreprise et les compétences personnelles conditionneront cette promotion. Les salaires sont compris entre : 2100 euros et 3500 euros par mois selon l'importance du service au sein de l'entreprise.

Le niveau de formation : les grandes écoles de commerce de type HEC, les magistères d'économie, de banques et finances, d'économie et de finances internationales, de finances d'entreprises et de gestion bancaires, IUP de banque finance assurance, DESS de banque et finance, IEP option économie et finances… 

La comptabilité analytique

La comptabilité analytique est une comptabilité d'exploitation interne aux entreprises et qui ne revêt aucune obligation légale. Elle permet de localiser les zones de performance et de non-performance au sein d'une société en se focalisant sur le calcul de la rentabilité par poste, par produit, par atelier, par centre de décision... La comptabilité analytique est essentiellement tenue par les moyennes et grandes entreprises qui l'utilisent comme un outil de pilotage stratégique. Ainsi, elle est davantage destinée aux chefs de projet et aux cadres qu'aux comptables. En fonction de l'information recherchée, elle peut utiliser différentes méthodes comptables (méthodes GP, UVA, ABC, du direct costing, des coûts complets ou encore des coûts standards).

La comptabilité des sociétés

       


        La comptabilité des sociétés est l'ensemble des traitements comptables régissant les 
opérations spécifiques aux sociétés. Elle fait partie intégrante de la comptabilité générale. 
 En effet, les traitements de la comptabilité des sociétés utilisent les mêmes supports 
que ceux de la comptabilité générale 
 Les principales opérations que l'on rencontre dans tous types de sociétés sont les 
suivantes: 

  • Opérations de constitution
  • Opérations de répartition des bénéfices 
  • Opérations de modification du capital 
  • Opérations de dissolution et liquidation

        Il est à souligner que d'autres aspects de la comptabilité des sociétés tels que l'emprunt 
obligataire, la fusion, la consolidation…etc. seront traités dans les prochains travaux. 
 Avant de rentrer dans le vif du sujet, il nous paraît nécessaire de rappeler certaines 
généralités et notions de base sur les sociétés au maroc.